Après une bonne nuit de sommeil mais un réveil matinal comme d'habitude, je passe en revue mes photos de la veille qui semblent plutot réussies et je complète mon cahier à spirales.
Le petit déjeuner est prêt un peu avant 8 h et je me rends avec une des filles et le plus jeune fils dans la maison du fonds.
Dernières photos, dernier recopiage d'adresses électroniques, de numéros de portables des plus grands enfants pour rester en contact plus régulier. Il est déjà l'heure de prendre congé.
Le petit déjeuner est servi ! Petit Mehmet est déjà debout
Ayşe et son captain Mehmet de mari
Je descends à pied avec Mehmet le père et Mehmet le fils sur la route principale à l'affût d'un dolmuş qui ne vient pas pour parcourir les 10 km qui séparent Nouvel Halfeti de Ancien Halfeti. Finalement c'est une voiture qui va qui nous y emmener.
Je vais faire un tour dans le village prendre encore quelques photos apres être descendue à pieds de la route pour voir une dernière fois l'Euphrate et le village du haut de la route en lacets, profiter de la tranquillité des lieux, du chant des oiseaux.
Je passe oh surprise devant un bâtiment que je n'avais pas regardé de plus près avant et je découvre qu'il y a une prison encore en activité. Pour les photos on repassera sinon je risque de me retrouver derrière les barreaux. Elle n'est pas énorme mais semble bien sinistre... comme toutes les prisons.
Je monte les ruelles escarpées pour découvrir la plus vieille demeure d'Halfeti, habitée par un couple âgé qui me laisse rentrer dans la cour pour admirer l'architecture de cette maison qui a 175 ans.
Apres une courte promenade, une petite conversation avec une mamie du coin et un dernier çay, je prends congé de mes hôtes emportant dans mon sac des roses noires séchées d'Halfeti, une autre particularité des lieux ainsi que des roses au toucher de velours et qui dégagent un parfum d'une sensualité extraordinaire.
Un dernier thé, une rose Je vais m'installer en face de la banque et du poste de police attendre une voiture pour remonter sur Nouvel Halfeti et de là continuer ma route. Mais on est dimanche et pas un chat ou presque.... Une demi-heure finalement pour trouver un véhicule qui prend la route et d'ailleurs les flics ont intercédé en ma faveur, ce qui en fait n'a rien changé les gens ici étaient habitués.
Papotage en cours de route sur le cours de la pistache, l'évolution de Halfeti du point de vue touristique et économique, le gars me propose de venir chez eux et que sa femme me prépare à manger. Mais sachant le temps que cela prendrait, je refuse poliment pour avancer dans ma route. Encore un petit quart d'heure d'attente pour trouver un dolmuş qui va à Birecik où je me retrouve finalement peu avant midi.