24 Juin 2008
Plus j'observe les portes de la ville et leurs détails et plus elles me parlent... de leur passé parfois tumultueux, parfois prestigieux, de leur présent souvent différent, et elles s'interrogent sur leur futur.
Porte aux couleurs vives de l'ancien quartier juif de Balat
Chaque porte a quelque chose de magique, elle ouvre sur une histoire, sur des personnes qui vivent derrière elle.
Toujours à Balat, une porte plus lourde qui invite à la pousser, voir de l'autre côté
J'avais envie de vous en montrer quelques unes parmi tant d'autres qui m'ont interpellée.
Elles se trouvent souvent là où on ne les attend pas, sans crier gare, elles vous surprennent. De couleur sombre, triste ou toute pimpante avec des couleurs vives, elles ne me laissent pas indifférente.
Ancienne maison grecque caractéristique du quartier de Fener
Parfois elles arborent une tête de lion, en particulier dans le quartier de Fener. Je n'ai pas encore trouvé la signification exacte de ce symbole. Je sais juste que cet animal puissant et souverain était représenté à maintes reprises durant l'empire ottoman déjà.
Porte de l'église Saint-Georges du patriarchat orthodoxe de Fener
D'autres heurtoirs de porte sont plus sobres mais non moins racés pour autant.
Porte de l'ancien couvent des dominicains de St-Pierre-et-Paul de Galata
Souvent, aussi les escaliers laissent courir mon imagination. Parfois droits et élancés, parfois courbés, leurs marches aiguisent ma curiosité.
Les escaliers de Fener ressemblent souvent à celui-ci
Les portes des mosquées ou des églises sont souvent de toute beauté, riches comme l'histoire du site.
Porte de la mosquée Sokullu Mehmet
Porte à l'intérieur du mausolée du sultan Eyüp
Et là où vraiment je suis encore plus heureuse, c'est quand une porte s'ouvre et laisse apparaître .... le sourire du maître des lieux.
Habitante de Balat