3 Juillet 2008
La ville de Zonguldak qui abrite 107 400 âmes est une ville au passé …. très récent.
Elle s’est construite avec le début de l'activité des mines de charbon à la moitié du XIXème siècle. Elle n’a que 150 ans au compteur à peine. Dans le centre-ville, un monument a été érigé en honneur de ses mineurs qui nourrissent des familles entières.
Toute son économie repose sur le précieux minerai. Elle n’a pas le passé glorieux de la belle Istanbul, ni le charme de la proche Safranbolu mais elle a un cœur qui bat, une énergie et une quiétude à la fois.
Située tout au bord de la Mer Noire, son emplacement est finalement très stratégique pour l’acheminement de la pierre noire vers ses destinations finales.
Ses maisons et ses immeubles sont ceux de personnes qui travaillent dans des conditions difficiles.
Mais ici comme partout, on retrouve les mêmes habitudes et les mêmes images.
Le maïs cuit dans l'eau et qu'on grignote dans la rue à n'importe quelle heure.
Celles du cireur de chaussures qui parfois abandonne son poste pour aller boire un thé.
La statue d’Atatürk, le père des turcs, est visible aux yeux de tous ici sur son cheval, un peu plus loin sur un monument commémoratif.
Ici aussi, le portable est omniprésent, chez les jeunes et… les moins jeunes.
Allo, prépare la soupe j'arrive !
Fin juin, à Zonguldak, comme dans toutes les villes de Turquie et d’ailleurs, les mariages se comptent à la pelle, parfois dans une estafette, … parfois dans une limousine.
Il fait bon se promener dans une petite embarcation à moteur pour longer les côtes parfois échancrées de la ville, aller jusqu’à la plage voisine, observer les gens qui se baignent dans les rochers ou sur les cubes de béton.
Heureusement que vous ne pouvez pas zoomer !!!!
Même si cette cité n’a pas les honneurs d’un coin touristique, elle n’en demeure pas moins chaleureuse et agréable.