14 Août 2008
Jeudi 7 août 2008 - 4 h 50 - 28° déjà : c'est l'arrivée à Taksim pour prendre le bus à destination de l'aéroport Sabiha Gökçen sur la rive asiatique d'Istanbul. Celui-ci porte le nom de la fille adoptive d'Atatürk et qui est devenue célèbre http://dubretzelausimit.over-blog.com/article-17445372.html.
C'est la première fois que je pars de cet aéroport qui est en train de prendre de l'essor. Il accueille tant des compagnies aériennes à bas prix que des vols réguliers intérieurs ou internationaux et est de mieux en mieux desservi.
Tout d'abord, direction Ankara pour une escale de plus d'une heure trente avant de s'envoler à destination de Kars avec un boeing 737 d'Anadolu Jet, compagnie low coast, filiale à 100 % de la compagnie Turkish Airlines, dont le vol inaugural date du 23 avril 2008.
L'aéroport Esenboğa de la capitale est à l'image de celle-ci, tranquille. Ce n'est pas l'effervescence d'Istanbul, ici tout est quiétude et sérénité. Situé à une trentaine de kms au nord d'Ankara, sa modernité n'a rien à envier à l'Atatürk Airport de l'ancienne Constantinople.
Le trafic aérien y est relativement faible et les vols internationaux directs peu nombreux. Il fonctionne peu par rapport à ses capacités. Compte-tenu de la position géographique de la ville, c'est surtout un lieu d'échanges pour les vols domestiques.
Mis en fonction en 1955, il porte le nom d'un village dont la signification est "taureau en bonne santé", ce qui est pour le moins original.
Compte-tenu du calme qui y règne, j'ai tout loisir d'observer les passagers autour de moi. Un charmant grand-père qui s'occupe très tendrement de sa petite-fille attire mon attention dans un premier temps.
Une vieille dame attend patiemment son vol, sans un mot, seule... ou alors momentanément car ce n'est pas habituel ici de laisser une personne âgée ainsi.
Des fillettes observent le grand oiseau dans lequel elles vont embarquer, peut-être la première fois. Elles se retournent en me voyant, se serrant l'une contre l'autre, pour poser... Dommage, si j'avais réagi plus rapidement, j'aurais pu les attraper avec le nez collé contre la vitre.
L'appel pour le vol vers Kars est annoncé, il est temps de ranger l'appareil pour sortir la carte d'embarquement et présenter patte blanche...
1 h 25 de vol.... et la suite pour demain.