25 Août 2008
Cette route qui traverse la steppe et semble ne jamais s'arrêter permet tout de même de traverser quelques villages comme celui d'Esenkent.
On s'y affaire comme partout, il faut s'occuper du blé et du foin, ce n'est guère le travail qui manque.
Du haut d'une meule deux fois plus grande que lui, un homme observe le passage d'une jeune femme du village, imperturbable.
Comme partout dans la région, les tas de bouses de vache sèchent depuis le mois d'avril environ, ce jusqu'à l'automne ou ils seront rentrés à l'intérieur des demeures pour l'hiver.
Certaines bouses sont mélangées avec de la terre pour une combustion plus durable, d'autres avec du foin, brûlant ainsi plus vite.
Quelques engins agricoles se reposent dans les cours avant d'être de nouveau attelés à des chevaux pour rejoindre les champs.
Le ciel s'obscurcit, les oiseaux semblent attendre la pluie, les nuages se mêlent aux montagnes, ambiance...
Voilà le panneau qui annonce le retour à Kars, direction l'aéroport pour récupérer mon ami avec qui je continuerai ma route vers Aşağı Aydere Köyü, son village natal, où je m'étais promis l'an passé de revenir.