26 Octobre 2008
Aujourd'hui, c'est la 30ème édition de "Avrasya maratonu", le célèbre marathon d'Istanbul. Depuis plusieurs jours, à Taksim ou dans certaines stations du métro, des stands étaient installés pour accueillir les inscriptions.
Je voulais y participer à nouveau cette année mais ce n'était pas possible. Je m'étais dit que j'irais au moins sur le pont qui enjambe le Bosphore pour prendre des photos, tant des professionnels que des amateurs, mais là encore c''est tombé à l'eau, et pour cause : il pleut des cordes depuis cette nuit !
J'ai donc fait quelques recherches pour sélectionner des photos prises il y a deux ans lors de ma participation à la course populaire de 12 km, quel souvenir !
J'entame la traversée du pont
La veille, il avait neigé sur Istanbul et cette première expérience s'annonçait compromise. Pourtant, le lendemain, dimanche 5 novembre, plus une trace de neige, mais un froid glacial.
Quelques couches de vêtements à enlever ou à mettre selon la circonstance, et c'est parti pour cette journée pas comme les autres. En effet, c'est la seule occasion dans l'année de traverser à pied le Boğazıçı Köprü (le pont du Bosphore).
Il fait trop froid, on rajoute une couche
8 h 45, les marathoniens professionnels s'élancent ! C'est impressionnant de voir ces coureurs prendre le départ pour 42 km que le premier parcourera en 2 h 13 mn.
C'est parti pour 42 km
C'est ensuite au tour des semi-professionnels de courir sur une distance de 15 km.
En dernier, c'est la course populaire de 12 km qui regroupe le plus de participants, une bonne partie venant en famille ou entre amis, pour vivre ce moment inoubliable d'être sur le pont. Tant pis pour le vent qui te frigorifie durant le passage de celui-ci.
Même bébé dans sa poussette fait la course !
Certains ont emmené le nécessaire pour prendre le petit déjeuner sur le pont, d'autres se font photographier sous toutes les coutures et de tous côtés.
Des gens de toutes les nationalités se sont donné rendez-vous ici, c'est un moment qu'il faut vivre au moins une fois dans sa vie.
Il ne me reste plus qu'à me noter le rendez-vous pour l'an prochain en espérant que le temps sera plus clément. J'ai un an pour m'entraîner !
La mosquée d'Ortaköy en contrebas