16 Janvier 2009
Les moyens sont très variés je dois dire. Mais certains peuvent paraître inhabituels, lorsqu'on vit en France ou en Belgique, ou dans les pays d'Europe alentours.
Jugez plutôt !
Vous allez dans une petite "lokanta" où l'on sert exclusivement des "pide", les fameuses pizzas turques. Dans certains endroits, il n'y a vraiment que ça et le choix n'est pas très varié. Vous aimeriez bien une petite salade en accompagnement, style tomates-concombres-poivrons, la traditionnelle "çoban salatası", la salade du berger.
Une "pide" à la viande hachée
Il suffit de parler, de demander et on trouvera bien le moyen de vous en concocter une sur le champ. Si on ne dispose pas de tous les ingrédients à portée de main, on n'hésitera pas à chercher ce qu'il faut chez l'épicier ou le primeur du coin.
Cela m'est arrivé ici, à Heybeliada, une des Îles des Princes
Vous aimeriez un Coca light, pas de chance il n'y en a plus là où vous êtes en train de déjeuner. Pas de souci, un employé sera immédiatement envoyé de la même façon chez l'épicier du coin ou chez le confrère d'à côté pour satisfaire le client que vous êtes.
Hier encore, j'ai assisté à cette scène qui m'a donné l'idée d'en parler à ceux... qui ne savent pas qu'en Turquie, le client est vraiment roi.
Ici, à Rumeli Feneri, la toute première fois, j'ai eu droit aux tomates, concombres et poivrons du jardin pour agrémenter ma grillade et je n'ai pas oublié
Un autre exemple mais qui doit exister, sans doute, dans pas mal d'endroits en France. Dans de nombreux restaurants de bonne tenue sans pour autant être huppés ou hyper chics, on a toujours à portée de main un châle pour protéger les épaules de madame en cas de fraîcheur...
Service du çay au café de la place à Rumeli Feneri
Ces petits riens, ces attentions, je les apprécie tous car ils démontrent l'intérêt qu'on porte à un client.