A destination de la rive asiatique d'Istanbul à bord de Kadıköy

Ma récente traversée de Beşiktaş à Kadıköy s'est faite à bord d'un des tout nouveaux vapur d'IDO, la société qui gère le transport maritime de personnes à Istanbul.

Entre le 24 avril et le 24 juin 2006, une campagne lancée sur le net  a permis à 368575 istanbouliotes - dont je fais partie - de choisir sur le net un modèle parmi les huit proposés.

           

La construction de vingt exemplaires d'une capacité de 1500 à 1800 passagers, et dont la vitesse de croisière est de 16 milles, a depuis lors démarré dans l'arsenal de Tuzla sur la rive asiatique de la ville. Ils viennent renforcer la flotte des 98 déjà existants qui assuraient  jusqu'alors les 1200 traversées quotidiennes.

           

Kadıköy est le nom de l'un de ces nouveaux-nés bien confortable. Des écrans de télévision géants sont répartis à l'intérieur. 

           

Un bar permet de déguster un çay ou un jus de fruits bien frais accompagné d'un toast ou de quelques fruits secs.

           

A l'extérieur, deux étages permettent de profiter de la vue incomparable sur la ville, au soleil ou à l'abri.

           
                                     A proximité du palais de Dolmabahçe

C'est le silence de ce vapur qui m'a tout particulièrement étonnée. Seuls les frémissements de l'eau viennent témoigner de son départ de l'embarcadère...

                     
                                Le sigle que l'on retrouve sur tous les vapur

Dommage, la traversée est presque trop rapide, j'aurais bien aimé la prolonger tant elle fut agréable. 

Devant moi, le ballon à nacelle de Kadıköy s'est élevé dans les airs, emportant avec lui quelques personnes désireuses d'une vision aérienne du secteur.

                      

Quelques minutes d'évasion, pour aller d'Europe en Asie, permettent de s'échapper de l'agitation permanente qui règne sur la terre ferme.

          
                      A l'arrière-plan, la gare de Haydarpaşa sur la rive asiatique

Même lorsqu'on fait partie des milliers d'habitants qui traversent quotidiennement le Bosphore, je suis convaincue qu'un tel moyen de transport reste bien plus plaisant que la voiture...