Faire connaître la Turquie et ses habitants avec les yeux d'une alsacienne qui y vit depuis 20 ans.

Du bretzel au simit

Le Président du Sénat français reçu au Palais de France d'Istanbul



Je reviens aujourd'hui sur la visite en Turquie, la semaine passée http://dubretzelausimit.over-blog.com/article-36208227.html, de Monsieur Gérard Larcher, Président du Sénat français et d'une délégation de Sénateurs en Turquie.

La réception organisée au Palais de France à Istanbul par Monsieur Bernard Emié, Ambassadeur de France en Turquie, lui permet ainsi de rencontrer les acteurs des milieux politiques, économiques et culturels des communautés française et franco-turque.

              

Monsieur Emié souligne, dans son discours de bienvenue, la signification très forte de cette visite ainsi que l'accueil reçu par les représentants des plus hautes instances de ce pays.

Il insiste sur le potentiel sans limite des relations entre les deux pays, sur les quelque 6000 Français de Turquie, les amis de la France en Turquie qui se comptent par milliers, tous ceux qui veulent que les relations entre les deux pays prospèrent, soient les plus fortes possibles, malgré les désaccords qui existent.

                           
                                 Monsieur Emié, Ambassadeur de France en Turquie

Le Président du Sénat, après son introduction, évoque la Saison de la Turquie en France "peut-être plus importante qu'on ne l'imagine, c'est l'occasion de rencontres afin que des milliers de concitoyens connaissent ainsi mieux la Turquie d'hier, d'aujourd'hui et de demain". Il dit "croire à la vertu de la rencontre entre les peuples et les citoyens."

Il rappelle ensuite les entretiens que lui et ses collègues ont eu tant avec le Président de la République de Turquie, le Premier Ministre (plus de trois heures durant), le Président de la Haute Assemblée Turque, le Ministre des Affaires Etrangères, des hommes d'affaires turcs et français,...

Il fait ensuite savoir que la journée du lendemain sera consacrée à soutenir l'enseignement de la langue française en Turquie (47000 étudiants y apprennent le français actuellement).

                   
Une partie de la délégation sénatoriale aux côtés de Monsieur Hervé Magro, Consul Général de France à Istanbul et Madame Emié      

Monsieur Larcher revient sur le sens politique de cette visite officielle, sur le fait également que le Sénat a eu, au cours de ces dernières années, des positions singulières en matière de relations avec la République de Turquie.

Le Président Larcher rappelle que la France représente, en investissements cumulés, le second investisseur étranger en Turquie, que le volume d'échanges économiques va atteindre les 15 milliards d'Euros, que 300 entreprises françaises sont implantées sur le sol turc et que 70 000 emplois directs dépendent de celles-ci. "Ces réalités, nous pouvons les développer encore" dit-il également.

                         
                                  Monsieur Larcher, Président du Sénat français

Il se dit porteur d'un message destiné au Président de la République "Nous ne pouvons pas fermer les portes de l'avenir" et poursuit ainsi  "Nous allons être attentifs à être des passeurs, c'est-à-dire des hommes et des femmes qui tentons de faire que les dossiers ne s'arrêtent pas aux apparences, ne s'arrêtent pas à des impressions qui, d'un côté, conduiraient certains aux rejets ou d'autres à l'incompréhension... Nous devons travailler, peut-être sans faire beaucoup de bruit, à ce que les points de vue puissent se rapprocher..."

Monsieur Larcher continue par : "La responsabilité que nous avons au Sénat, c'est de se dire que nous sommes les porteurs de l'amitié entre la France et la Turquie, que nous avons une responsabilité sur l'avenir de notre relation et que vous êtes de formidables acteurs, membres de la communauté française qui êtes là."

                
De gauche à droite, Robert Del Picchia, Sénateur représentant les Français établis hors de France, Nelly Muller, membre élue de l'Assemblée des Français de l'Etranger, Gérard Larcher, Président du Sénat français et Sudha Nair-Iliades, éditeur des revues "Bonjour Istanbul" et "Bonjour Athènes"


Il achève son discours par cette maxime de La Rochefoucauld formulée la veille aux députés "Il n'est nulle difficulté que des hommes d'esprit ne puissent transformer en succès" et termine par : "Et si nous étions tous, de part et d'autre, des hommes et des femmes d'esprit !..."


Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
R
<br /> Il ne reste plus qu'à réellement appliquer, dans le quotidien, dans les faits, ces belles paroles d'hommes politiques.<br /> Et cela, c'est une autre histoire ...<br /> Faisons néanmoins confiance.<br /> <br /> <br />
Répondre
N
<br /> <br /> Il faut bien faire confiance à certaines personnes...<br /> <br /> <br /> <br />